10 Janvier 2013
En 1932, c'est la Grande Crise, les Etats-Unis sont au fond du gouffre. Roosevelt arrive à la présidence et agit avec détermination. Il choisit de dompter les marchés financiers plutôt que de tenter de les rassurer. Aujourd’hui, alors que se conjuguent et s'amplifient les crises écologique, économique et morale, un tel bouleversement est de nouveau nécessaire.
Le collectif Roosevelt, dans la continuité du manifeste de Stéphane Hessel "Indignez-vous !", propose trois chantiers prioritaires présentant quinze propositions de réformes :
Eviter l'effondrement
Contre le chômage, construire une nouvelle société
Construire enfin une Europe démocratique
Ces quinze mesures forment le minimum requis pour désamorcer les menaces immédiates actuelles et nous engager sur le chemin d’une véritable métamorphose de notre société, notamment, en remettant l’économie et la finance à la place qu’elles doivent avoir : celle d’outils au service de l’humanité.
Le collectif Roosevelt rassemble aujourd'hui plus de 88000 citoyens, parmi lesquels Stéphane Hessel, Edgar Morin, Michel Rocard, Jean Touraine, Pierre Larrouturou ...
Voici l'exergue que l'on peut lire sur la page d'accueil du collectif : www.roosevelt2012.fr
« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Václav Havel quelques semaines après la chute du Mur de Berlin.
En 1989, ce sont des femmes et des hommes "sans la moindre importance" qui ont changé le cours de l’Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? A nous de choisir. A nous d’agir.